RÉSUMÉ Atelier biblique EEV, Lausanne 1er février 2024
Animateur : Vincenzo Ravera
Introduction
Alors que les autres ateliers présentent ce qui est augmenté par la grâce du Christ, nous verrons ici ce qui doit être diminué.
Commentaires
1. « faible dans la foi » ne signifie pas croyant peu ou ayant peu de conviction, mais manquant de connaissance dans sa foi, ne jouissant pas pleinement de la liberté donnée par le Christ.
2. Dans l’empire romain, à cette époque, la majorité des viandes offertes sur le marché avaient été rituellement offertes à des idoles. Cette chaîne d’approvisionnement était violemment refusée par les juifs, donc par beaucoup de juifs devenus chrétiens. (Exemple moderne : le kebab est interdit par certains chrétiens, à cause des rites de sa préparation.)
3. Paul donne deux instructions : ne pas mépriser et ne pas juger. Le « fort » méprise le faible, le considère comme sot, mais ne dit pas qu’il est perdu. Le « faible » juge que le « fort » pèche au point d’être condamné. L’apôtre ne s’exprime pas sur un jugement judiciaire, mais sur l’attitude qui consiste à considérer l’autre comme inférieur.
5. Penser aux jours sacrés : sabbat, jours de fêtes et jours de jeûnes.
6. La reconnaissance, l’action de grâce, devient la norme de l’agir chrétien.
7-8. Le stoïcien du premier siècle cherchait à choisir le moment et la façon de sa mort : impensable pour le chrétien.
11. Citations d’Esaïe 49.18 (Je suis vivant) et 45.23 (chacun pliera le genou…).
16. un sujet de calomnie : le verbe grec est très fort, il signifie « injurier, calomnier ».
22. “Heureux celui qui” peut également être traduit par “béni soit celui qui”. Même expression que dans les Béatitudes.
Questions
A. Pourquoi le jugement était-il condamné par Paul ?
B. Actuellement, quels sont les sujets à controverse dans nos églises ?
C. Quels sont les pistes d’améliorations pour notre communauté et pour notre vie personnelle ?
Entretien et conclusion
(A) En jugeant son frère qui a des manières d’agir différentes, on empêche l’ouverture, le dialogue. On prend la place de Dieu. Il faut reconnaître que mon frère agit pour Dieu et que Dieu va le garder. – Mais, lorsqu’il s’agit de faux docteurs défigurant des vérités essentielles, il faut refuser de les écouter, et aller parfois jusqu’à les exclure de l’Eglise. – D’autre part, au v.13, Paul dit littéralement : Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais jugeons plutôt < des moyens de> ne pas mettre d’obstacle … devant le frère. « Juger » signifie ici discerner, distinguer, et les croyants sont appelés à cela.
(B) Il y a parfois des controverses sur les points suivants : usage de la batterie au lieu de l’orgue lors des cultes ; boire de l’alcool ; interdire tout travail le dimanche ; fanatisme écologique ; validité du baptême d’enfants (nourrissons) : est-il légitime de baptiser un adulte confessant qui avait été « baptisé » par ses parents ?
(C) Eviter de prétendre : « Nous, nous faisons bien ». Distinguer les questions essentielles des questions secondaires. Attendre quelque chose des autres et penser « nous » plutôt que « je ».
Conclusion : Jésus-Christ nous donne la vraie liberté en nous affranchissant des contraintes rituelles. Mais cette liberté doit nous conduire à respecter les « faibles », à avoir des égards pour eux, donc parfois à renoncer à des pratiques qui sont légitimes. L’essentiel est toujours la propagation du message évangélique. Hé 13.20-21 : « Le Dieu de la paix a ramené d’entre les morts notre Seigneur Jésus, devenu le grand berger des brebis grâce au sang d’une alliance éternelle., Qu’il vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de sa volonté, qu’il fasse en vous ce qui lui est agréable par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! »
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