Baptême d’eau et baptême de l’Esprit

Baptême d’eau et baptême de l’Esprit

Culte de Pentecôte et Culte de baptême

 C’est un thème basique qui a été un sujet de controverse, de divisions, puis d’indifférence dans les églises.
Le baptême d’eau. Jean‐Baptiste baptisait d’un baptême de repentance dans le Jourdain. Il annonçait la venue de Celui qui baptisera du Saint‐Esprit. Il baptisait des repentants et le baptême était un signe extérieur de cette réalité intérieure, comme l’alliance portée au doigt est le signe d’une union avec quelqu’un. Pour que le signe soit réel, il demandait aux gens de changer de vie, de quitter le péché. Le péché, est un mal qui procède du cœur (domaine de la volonté et des choix). Dans la bible on va trouver que c’est « un ratage », on loupe le but ; c’est aussi une torsion et aussi une révolte contre l’autorité. Avec Jean‐Baptiste, le péché est couvert, comme lavé. Avec Jésus, il est ôté. Jésus sans péché est le manutentionnaire du péché ; comme une grue, il le soulève et le déplace. Avec Jésus, nous sommes associés à sa mort pour vivre en nouveauté de vie.
Baptême de l’Esprit. Dieu veut nous immerger dans l’Esprit pour que nous entrions dans son projet. L’Esprit, c’est pneuma en grec, c’est‐à‐dire : Souffle. Dieu veut nous faire entrer dans Son souffle, Son climat, au travers d’une expérience brutale ou au travers d’un lent processus. Toutefois, nous devons régulièrement nous introduire dans ce climat. Jésus parle de la nouvelle naissance dans (Jn 3) ; dans (Jn 20), Il souffle l’Esprit sur ses disciples ; Il est notre avocat dans (Jn 14 à 16) ; Paul évoque les dons et ministères donnés par l’Esprit et la régénération dans (Rm 12.2) ; etc. Nous en avons besoin pour sortir de nos habitudes et entrer dans de nouvelles choses. Comme nous avons souvent beaucoup d’excuses pour ne pas prendre le temps d’écouter l’Esprit, il nous faut de la simplicité et de l’obéissance pour prendre ce temps avant les décisions, afin d’entrer dans les bénédictions de Dieu. L’histoire du peuple d’Israël est pédagogique dans ce domaine. Il y a eu des disputes puis des réconciliations entre chrétiens concernant l’Esprit et les dons. Ces réconciliations sont une bonne chose, car nous avons d’autres choses à faire que de nous battre pour dire que les dons sont ou pas pour l’église primitive ou pour traiter de demi‐chrétiens ceux qui ne parlent pas en langues. Chaque siècle a connu des gens qui ont marché par l’Esprit.
Conclusion : si nous ne sommes pas baptisés d’eau, faisons‐le ; marions‐nous avec Jésus ; c’est un signe de début de vie chrétienne plutôt que de fin. Quant à l’Esprit, demandons‐le au début de nos activités afin de les vivre dans le souffle de Dieu (demandez, cherchez, frappez). Soyons des témoins là où c’est facile (Jérusalem), là où c’est difficile (la Samarie) et par de grandes choses (jusqu’aux extrémités de la terre). L’enseignement des baptêmes fait partie du lait des nourrissons, (Hé 6.2). Posons les bases de la vie chrétienne pour pouvoir faire de grandes choses.

Questions :

  • Quelle différence y‐a‐t‐il entre le baptême de Jean‐Baptiste et celui de Jésus ?
  • A quoi m’a servi mon baptême et/ou, pourquoi ne me ferais‐je pas baptiser ?
  • Quelle est mon expérience du baptême de l’Esprit ?
  • A quelles occasions et de quelle façon est‐ce que je me mets dans le climat de Dieu ?

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