Le signe de Jonas

Le signe de Jonas

1. Introduction. Le salut en Jésus est un sauvetage réussi. On peut l’illustrer par un sauvetage en montagne où le baudrier représenterait la repentance et le câble attaché à l’hélicoptère, la foi en Jésus.

2. Le signe de Jonas, (Mt 12.38‐42). Malgré leur connaissance et les miracles accomplis par Jésus, les Juifs ne croient pas qu’Il est le Messie. Ce dernier prend comme exemple Ninive et la reine du Sud, des non juifs, qui se sont repentis.

3. La repentance, (Ac 2.36‐38, 40). Du grec métanoïa, c’est un changement radical intérieur et extérieur. Dès le début, ce fut le message de Jean‐Baptiste, de Jésus, et des apôtres, (Mc 1.14‐15) ; (Ac 3.18‐19) ; (Ac 17.30‐31). Pour le salut, la foi en Jésus n’est pas suffisante, il faut passer par la repentance, c’est‐à‐dire : abandonner le péché et revêtir le Christ.
Jonas (Jon 1.1 ; Jon 2.1). C’est le seul prophète envoyé vers une population étrangère à Israël. La parole du Seigneur parvient à Jonas, mais celui‐ci va fuir sa mission car il se fait juge du message à transmettre et veut ainsi limiter l’amour de Dieu. Ce péché fait de lui un serviteur inutile. Dieu ne laisse pas tomber, mais envoie la tempête comme moyen pédagogique. Les difficultés que nous traversons peuvent aussi être des moyens pédagogiques pour nous parler. Mais Jonas dort, lui le spécialiste de la prière. Ce sont les païens qui le rappellent à l’ordre.

4. Quatre étapes vers la repentance
a) La crainte de l’Eternel. Jonas dit qu’il craint Dieu, les marins aussi, mais sans vraie connaissance de Dieu. La crainte de Dieu n’est pas la peur, mais un profond respect de Dieu. C’est la base pour un changement de cœur, (Ex 1.17, 21).
b) Le constat. Jonas dit ce qui se passe réellement. Ne cherchons pas de circonstances atténuantes à nos fautes.
c) La reconnaissance de sa propre responsabilité. C’est renoncer à notre arrogance pour devenir terre entre les mains du potier qui demeure fidèle, (2Tm 2.13).
d) L’action. Jonas prend le risque d’être jeté par‐dessus bord. Ce ne sont pas les larmes qui sont le signe d’une repentance, mais le changement intérieur qui se manifeste par un changement extérieur. Dieu aime ces résolutions et les actes, parfois risqués, qui en découlent. Le croyant peut toujours compter sur son Dieu qui désire une relation vraie et est toujours là pour l’accueillir (Lc 15.22) ; (Ac 26.14‐16,19, 20).

5. Prolongement individuel. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, (1Tm 2.4). Pour que l’œuvre de Christ devienne efficace, et que l’on bénéficie de la grâce, la repentance est nécessaire, (He 12.1).
6. Prolongement collectif. Sur sept églises dans (Ap 2) et (Ap 3), cinq doivent changer radicalement.
Ephèse, perte du premier amour, (Ap 2.1‐7) ; Smyrne, vit une attitude de repentance, (Ap 2.8‐11) ; Pergame, faux enseignements, (Ap 2.12‐17) ; Thyatire, débauche dans l’église, (Ap 2.18‐29) ; Sardes, fausse image d’elle‐même, (Ap 3.1‐6) ; Philadelphie, vit une attitude de repentance, (Ap 3.7‐13) ; Laodicée, tiédeur, autosuffisance, (Ap 3.14‐22). Appel collectif, (Hé 4.7).

Questions :

  • Pourquoi faut‐il se repentir ?
  • Quelle est mon ou mes expériences de repentance ?
  • En quoi la repentance est‐elle indispensable pour être chrétien ?
  • Quelles seraient les étapes pour qu’une église se repente ?

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