Regarder au-delà des apparences : découvrir une identité remplie d’espoir

Regarder au-delà des apparences : découvrir une identité remplie d’espoir

1 Pierre 1.1-2

Introduction

En tant qu’église, nous avons besoin de comprendre qui nous sommes et ce pour quoi nous sommes là.

I. Les apparences : nous sommes « étrangers »

Dans l’épitre de 1 Pierre, Pierre s’adresse à des personnes vraisemblablement contraintes de quitter Rome à cause de leur foi chrétienne pour aller peupler de nouveaux territoires conquis où l’empereur Claude avait établi des colonies. Toujours à cause de leur foi, ces personnes subissent du rejet et de la persécution dans la société qui les accueille. Les lecteurs de Pierre sont donc doublement « étrangers » ou « exilés ». Leur première forme d’exil (déplacés de Rome) est une manière pour eux de mieux comprendre leur seconde forme d’exil (celle d’être étranger à leur société à cause de leur foi).

Et en Suisse, ce statut d’étranger/exilé s’applique-t-il aux chrétiens ? En Suisse, nous vivons une situation assez paradoxale. D’un côté, nous vivons dans une société que l’héritage chrétien a fortement marquée. De l’autre, nous sommes maintenant dans une société post-chrétienne qui n’a pas la foi chrétienne en haute estime et dont les valeurs s’éloignent peu à peu de celles héritées du christianisme. De plus, quelle que soit la société dans laquelle on vit, le message du christianisme est un message profondément réformateur, qui rend par définition « étranger » ces porte-parole.

II. La réalité au-delà des apparences : nous appartenons à Dieu

Mais nous sommes étrangers, d’abord et avant tout, parce que Dieu nous a choisis et que notre identité est définie par notre appartenance à Lui. En effet, pour Pierre notre identité n’est pas définie par la manière dont nous ou les autres nous perçoivent. De manière plus profonde et fondamentale, notre identité est définie par notre appartenance à Dieu. Celui-ci a manifesté l’infini de son amour pour nous par un engagement trinitaire de sa personne. Cette appartenance à un Dieu qui nous aime si profondément nous remplit d’espoir !

III. Notre identité de peuple appartenant à Dieu nous remplit d’espoir et définit notre mission

En conséquence de ce qui a été dit dans les deux premières parties, ce qui nous rend des « étrangers » dans notre société, c’est l’amour et l’espoir d’appartenir à Dieu. Mais en même temps que cet amour et cet espoir nous rendent étrangers, ils nous poussent à aller vers tous ceux qui nous entourent comme agents de l’amour et de l’espoir qui est le nôtre. En effet, l’amour et l’espoir sont deux choses qui se partagent par définition, car une personne aimée et pleine d’espoir ne peut pas les garder pour soi. L’amour et l’espoir ça se partage !

Questions

Nous sommes toujours définis par ce à quoi nous appartenons de manière profonde. Ce que nous sommes définit à son tour ce que nous faisons/ce pour quoi nous sommes là :

  • Quelle est l’appartenance qui vous définit au plus profond de qui vous êtes ?
  • Êtes-vous définis par votre appartenance à Dieu, par son amour pour vous ?
  • Ou alors, croyez-vous en Dieu tout en laissant d’autres formes d’appartenance vous définir (appartenances à un passé douloureux, des peurs, des échecs, une envie de réussir, une volonté d’épanouissement personnel, etc.) ?

Vous pouvez télécharger la Présentation illustrant le message.

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