Porter sa croix, à quoi bon ?

Porter sa croix, à quoi bon ?

(Lc 9.23-26 ; Lc 14.25-33)

Porter sa croix n’est pas subir les épreuves de la vie, communes à tous les humains. C’est un choix volontaire. Mais, que voulait dire Jésus ?

1)   C’est cesser d’être la personne la plus importante. Une autre traduction de « …qu’il renonce à lui-même… » est « …qu’il cesse de penser à lui-même… ». Si se convertir à Jésus pour le salut se fait une seule fois, c’est tous les jours qu’il faut porter sa croix.

2)  Renoncer à soi, c’est ne pas se focaliser sur les gains, la possession de biens, Lc 9.25.

3)   C’est ne pas avoir honte de Jésus et de son enseignement, Lc 9.26. C’est oser s’affirmer comme chrétien.

4)   C’est mettre Jésus à la première place, avant la famille, Lc 14.26. Bien des missionnaires ont quitté leur famille pour obéir à Jésus. Jésus utilise souvent  le mot « suivre » pour nous dire qu’en le suivant, nous irons en dehors des chemins sur lesquels nous aurions voulu aller.

Pour suivre Jésus, il faut s’asseoir et réfléchir, calculer la dépense,  Lc 14.28-33. Pour ceux qui ont une famille, cette réflexion doit se faire en famille.  Nous devons prendre conscience que suivre Jésus coûte. Attention ! Nous ne devons pas prêcher une grâce à bon marché.

Dans son livre « Le prix de la grâce » Dietrich Bonhoeffer écrit :  La grâce à bon marché, c’est la prédication du pardon sans repentance, c’est le baptême sans discipline d’église, c’est la sainte cène sans confession des péchés…. La grâce à bon marché, c’est la grâce que n’accompagne pas l’obéissance, la grâce sans la croix, la grâce abstraction faite de Jésus-Christ vivant et incarné. La grâce qui coûte c’est le trésor caché dans le champ : à cause de lui, l’homme va et vend joyeusement tout ce qu’il a ; c’est la perle de grand prix : pour l’acquérir, le marchand abandonne tous ses biens ; c’est la royauté du Christ : … c’est l’appel de Jésus-Christ : … le disciple abandonne ses filets et suit. La grâce qui coûte, c’est l’évangile qu’il faut toujours chercher à nouveau ; c’est le don pour lequel il faut prier…

Ga 2.20 nous dit qu’en suivant Jésus, nous faisons une petite perte : « ce n’est plus moi qui vit » et un grand gain : « c’est Christ qui vit en moi ».

Questions

  • Qu’est-ce qui me fait penser que j’ai cessé d’être la personne la plus importante ou, comment est-ce que j’y travaille ?
  • Quelle place l’argent ou la possession de biens  a-t-il dans ma vie ?
  • Qu’est-ce qui pourrait  m’empêcher d’être un témoin de Jésus ?
  • En quoi la famille pourrait-elle avoir, pour moi,  plus de poids que Jésus ?

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