Remis en route

Remis en route

Actes 9

Les actes de ces deux hommes, Saul et Ananias, parlent de deux étapes qui font partie des personnes qui osent prendre la vague du Saint-Esprit.

  1. La repentance ou oser le regard de Dieu sur sa vie.

C’est la première étape pour prendre la vague, (Ac 9.1-9).  Saul est un homme extrêmement zélé pour Dieu, rempli de convictions qui sont : Christ est un blasphémateur, Sa résurrection une impossibilité, Ses disciples des dangereux imposteurs, il faut les faire taire.

Saul croyait galoper avec certitude vers un but clair. Face à la lumière du Christ, il est littéralement plongé dans la nuit. Il revisite ses convictions. Dans l’obscurité de ces trois jours, Saul y voit enfin clair : il a rencontré Christ. Il vit un dépouillement complet et salutaire, (Ph 3). Saul a reçu la révélation surnaturelle et foudroyante de la lumière de Christ puis, tout aussi foudroyante, des ténèbres qu’il y a dans sa vie, (Jn 1). Cette lumière qui met en lumière nos ténèbres est un immense cadeau :

Elle nous permet de nous rendre compte que la lumière qui nous habite n’est que ténèbres en comparaison.

Elle éclaire : notre autosuffisance ; nos mécanismes de défense ; nos peurs ; notre sentiment d’insignifiance ; nos envies de vengeance autodestructrices ; nos dépendances à l’alcool, à la drogue ou à la pornographie ; la position de victime dans laquelle nous nous enfermons si facilement ; etc.

Sa lumière non seulement nous confronte à nos ténèbres mais nous en délivre et les absorbe. C’est sur la croix que le Christ a pris nos ténèbres.

  1. Prendre la vague de l’Esprit.

Quand on laisse Sa lumière absorber nos ténèbres alors, par la foi, nous osons nous joindre aux actes de Dieu dans ce monde, (Ac 9.10-20).  Ananias entend la voix de l’Esprit et ose agir en fonction de ce qu’il entend malgré les risques encourus. C’est ça la foi ! La foi, c’est forcément prendre des risques. C’est se joindre au combat de la lumière contre les ténèbres. Par les paroles d’un Ananias rempli de foi et d’Esprit Saul est relevé de ses ténèbres et envoyé dans tout l’empire romain. La foi, c’est être sensible à la voix de l’Esprit qui nous envoie au combat, et c’est agir en fonction de cette voix, même si le combat fait peur. Que ce serait-il passé si Ananias avait décidé de ne pas aller à la rencontre de Saul ? Rien. Dieu aurait pu décider d’intervenir directement dans la vie de Paul. Mais ce n’est pas la manière d’agir de Dieu. Les actes de Dieu se conjuguent aux actes des hommes. La foi ce n’est pas agir uniquement quand on maîtrise tous les paramètres, ce n’est pas agir en fonction de nos propres forces et compétences c’est oser se lancer parce qu’on décide de faire confiance à celui qui maîtrise tous les paramètres : Dieu. La foi, c’est clamer la victoire sans qu’elle soit encore pleinement là ; c’est oser entrer dans le combat ; c’est oser marcher sur des flots impétueux parce qu’Il nous dit : viens ; c’est une prise de risque ; ce n’est pas seulement oser des grandes choses, c’est aussi oser des petites choses : oser faire un téléphone parce qu’on se sent poussé à le faire ; c’est oser proposer la prière à quelqu’un, c’est oser faire un pas dans l’inconnu. Qui avait dit qu’on pouvait être rejoint par la vague de l’Esprit sans se préparer à plonger (la repentance), sans oser plonger (la foi), et surtout, qui avait dit que nous verrions la gloire de Dieu en restant assis ?

Questions

  • En quoi la repentance est-elle un cadeau pour moi ?
  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’entrer dans la repentance ?
  • Quelles sont mes expériences de « prise de la vague » ?
  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher de « prendre la vague » de l’Esprit ?

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